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lundi 7 juillet 2014

Presse partitions - Recensions des paritions Delatour France dans l'Education musicale n° 83 juillet 2014

http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0714.htm#_lien5




Sophie ROUSSEAU : Chansons pour mener la danse. Polyphonies et monodies. Recueil de danseries. Delatour : DLT2394

Ce recueil réunit deux recueils précédemment publiés. A la fois savant par la qualité des textes établis et la clarté de leur présentation, et remarquablement pratique, ces recueils sont avant tout destinés à une mise en œuvre par des chanteurs et des danseurs : textes originaux, transcription moderne à trois ou quatre voix, chorégraphies, notions d’interprétation et de prononciation, tout est fait pour faciliter l’exécution de ces « standards » de la Renaissance.

http://www.editions-delatour.com/fr/mixte/2239-chansons-pour-mener-la-danse-polyphonies-et-monodies-recueil-de-danseries-9790232109510.html

Jean-François PAULÉAT : Caprice pour violon et piano. Niveau moyen. Delatour : DLT2245
Ce joli Caprice commence par une longue introduction au violon seul, d’un caractère énergique et agreste. Puis piano et violon dialoguent en s’échangeant le thème, d’abord en mineur puis en majeur. Le tout est très varié et plein de charme. On peut écouter l’ensemble sur le site de l’éditeur.

http://www.editions-delatour.com/fr/violon-et-piano/2204-caprice-pour-violon-et-piano-9790232108957.html


Jean-François PAULÉAT : Sérénade pour violon et piano. Niveau moyen. Delatour : DLT2219
On pourrait dire que cette pièce est la sœur de la précédente. On peut d’ailleurs les jouer à la suite l’une de l’autre. Cette fois, violon et piano vont immédiatement de concert. L’ensemble se présente très vite comme un double thème et variations. Très expressive et très poétique, cette Sérénade devrait charmer ses interprètes… et leur public !


http://www.editions-delatour.com/fr/violon-et-piano/2187-serenade-pour-violon-et-piano-9790232108919.html



Jean-François PAULÉAT : Becs & ongles pour quatuor de flûtes à bec (3 sopranos, 1 alto), piano et congas. Delatour : DLT2253. Pour quatuor de clarinettes (en si bémol) : DLT2257. Pour quatuor de saxophones (1 soprano, 2 altos, 1 ténor) : DLT2258
Cette courte pièce est bien agréable et bien rafraichissante. On pourrait, dans une audition, envisager de jouer les trois versions à la suite ; pas ensemble : les tonalités diffèrent ! Un tempo allant s’allie à un air guilleret qui passe d’instrument en instrument puis s’exprime en tutti et se termine en feu d’artifice. La difficulté est moyenne mais les instrumentistes devront faire preuve d’un bon sens rythmique, surtout le pianiste. Ne parlons pas du percussionniste pour qui cela va de soi ! Précisons que la version pour flûtes à bec est écoutable sur le site de l’éditeur.

http://www.editions-delatour.com/fr/4-clarinettes/2208-becs-et-ongles-pour-quatuor-de-clarinettes-piano-et-congas-9790232108988.html





Jean-François PAULÉAT : Perc’fusion. 1ère trilogie pour 7 musiciens (piano, clavier, 4 percussions et batterie). Moyenne difficulté. Delatour : DLT2295
La pièce est construite autour du piano qui est quasiment l’instrument soliste. Chaque pièce évoque une ambiance différente : flânerie dans un parc, danse tribale, plage au soleil… bref, il s’agit d’une agréable invitation au voyage.



http://www.editions-delatour.com/fr/septuor/2217-perc-fusion-1ere-trilogie-pour-7-musiciens-9790232109053.html





Jean-François PAULÉAT : Perc’fusion. 2ème trilogie pour 9 musiciens (piano, clavier, guitare,  5 percussions et batterie). Moyenne difficulté. Delatour : DLT2296
Cette deuxième trilogie a été écrite dans le même esprit que la première : le piano y joue toujours un rôle prédominant. Mais cette fois-ci, la couleur est très volontairement exotique, mêlant Afrique, Caraïbes, Europe, Amérique, Moyen-Orient, Cuba, etc…dans une joyeuse ambiance cosmopolite.

http://www.editions-delatour.com/fr/nonet/2219-perc-fusion-2eme-trilogie-pour-9-musiciens-9790232109060.html



Johann Sebastian BACH : Quatre danses pour quintette à cordes. Delatour : DLT2391
C’est une excellente idée de transcrire et d’adapter pour quintette à cordes ces quatre pièces extraites du Petit livre d’Anna Magdalena Bach. Nous ne chicanerons pas sur l’attribution au Cantor de ces petites danses, attribution sur laquelle le transcripteur revient fort judicieusement en quatrième de couverture. Quoi qu’il en soit, la transcription de Régis Prudhomme est à la fois fidèle et inventive. Et de plus, elle n’offre pas de grandes difficultés : ce sera l’occasion de faire découvrir aux élèves des classes de cordes les joies et les bienfaits de la musique de chambre.

http://www.editions-delatour.com/fr/quintette-a-cordes/2242-quatre-danses-pour-quintette-a-cordes-9790232109466.html



Johan Sebastian BACH : Quatre danses pour consort de violes de gambe. Arrangement pour deux dessus de viole et deux basses de viole. Delatour : DLT2392
Il s’agit des mêmes arrangements que ci-dessus mais, cette fois, pour consort de violes ou, pourquoi pas, pour quatuor à cordes. On y trouve les mêmes qualités que ci-dessus et on ne peut que se réjouir de ce travail qui fera découvrir à d’autres instrumentistes des œuvres faciles et plaisantes que pianistes et clavecinistes affectionnent.

http://www.editions-delatour.com/fr/viole-de-gambe/2240-quatre-danses-pour-consort-de-violes-de-gambe-9790232109473.html




Antonin SERVIÈRE : Car je croyais ouïr (…) pour cor et trio à cordes. Delatour : DLT2334
Tout le monde aura reconnu dans le titre l’allusion au poème de Vigny Le Cor
« Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des Paladins antiques. ».
C’est cette ambiance romantique et sylvestre que s’efforce d’évoquer cette pièce difficile qui fait appel à toutes les techniques de jeu contemporaines.


http://www.editions-delatour.com/fr/cor-et-ensemble/2249-car-je-croyais-ouir-pour-cor-et-trio-a-cordes-9790232109152.html


Daniel Blackstone
L'Éducation Musicale

Presse livres - La musique et l’axiome. Création musicale et néo-positivisme au 20e siècle, par Nicolas Viel

http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0714.htm#_lien6

Nicolas Viel

Collection Musique/Sciences

La musique et l'axiome.

Création musicale et néo-positivisme au 20e siècle


http://www.editions-delatour.com/fr/sciences-de-la-musique/2107-la-musique-et-laxiome-9782752102041.html

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Nicolas VIEL : La musique et l’axiome. Création musicale et néo-positivisme au 20e siècle. Sampzon, DELATOUR FRANCE (www.editions-delatour.com )
Collection Musique/Sciences, 2014, 393 p. – 28 €

La création musicale, son abord, sa perception, sa finalité et sa compréhension à partir d’axiomes, figurent au centre de cet ouvrage très dense, faisant appel à tant de concepts. Ce livre retrace, en fait, leur histoire et leur succession, et illustre les déplacements culturels dans la longue durée (plus d’un siècle) autour de la notion de « calculabilité du musical ». L’axiomatisme succédera à la Gestalttheorie, aux préoccupations de l’École de Vienne, à la théorie dodécaphonique et au néo-positivisme. De nouveaux penseurs s’imposeront, par exemple le compositeur américain Henry Cowell (1897-1965), le musicologue et enseignant américain Charles Seeger (1886-1979). Abraham Moles (1920-1992), — Ingénieur en acoustique (Université de Grenoble) et Docteur d’État en Philosophie (La création scientifique dirigée, en Sorbonne, par Gaston Bachelard), l’un des précurseurs des sciences de l’information — lancera la théorie de l’informatique et de la perception esthétique, et influencera, entre autres, le compositeur français Tristan Murail (*1947), vers la seconde moitié du XXe siècle. En France, cette période verra aussi le retour du néo-positivisme avec Olivier Messiaen (1908-1992) et Pierre Boulez (*1925), à côté du structuralisme de Pierre Schaeffer (1910-1995), associé aux théories de Karlheinz Stockhausen (1928-2007) — spécialiste de la musique électroacoustique et de la spatialisation du son—, sans oublier le physicalisme de Yannis Xenakis (1922-2001) — compositeur, architecte et ingénieur — et la musique algorithmique pratiquée par Pierre Barbaud (1911-1990), l’un des premiers à utiliser systématiquement l’ordinateur pour la composition musicale. 
 
Ce volume — particulièrement dense et complexe — intéressera à plus d’un titre les spécialistes de l’esthétique et de la perception musicales, les théoriciens et mathématiciens, les compositeurs et créateurs, les psychologues et comportementalistes. Il est complété par une bibliographie spécialisée, des figures significatives, illustré par des graphiques musicaux très représentatifs et des citations pertinentes. Comme l’a observé Jean-Marc Chouvel (Préface, p. 9) : « Les axiomes dont il est question ici ne sont pas simplement ceux d’un jeu de construction plus ou moins réussi. Ce sont surtout ceux qui délimitent les conditions de possibilité d’un des arts les plus en prise avec notre sensibilité et notre conscience. » Ce constat suscitera la réflexion des lecteurs. Il en sera de même avec la conclusion prudente de Nicolas Viel : « mais il ne sera pas dit ici que l’époque de la fascinante synchronisation de la musique des humains sur le temps des machines fut une bonne ou une mauvaise chose ». (p. 335). Le recul du temps devrait trancher.
Édith Weber

Presse partitions - L'éducation musicale n° 82 juin 2014

http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0614.htm#_lien5



Charles BALAYER : Lullaby pour chœur mixte SATB et piano (ou section rythmique). Delatour : DLT2374 

Cette délicieuse pièce devrait faire le bonheur de nombreux chœurs désireux d’aborder un répertoire jazz. Elle a été composée pour le "Chœur Artie Shaw", ensemble vocal de jazz français. Elle figure sur le premier album de cette formation, "Jasons Jazz", paru en 1994. La vidéo est visible sur le site de l’éditeur. Si le chœur dispose d’un flûtiste de jazz capable de faire ce que fait celui de la vidéo, ce sera encore mieux !

http://www.editions-delatour.com/fr/jazz-vocal/2212-lullaby-pour-choeur-mixte-satb-et-piano-9790232109381.html

Laurent MARTIN : Six Analexis pour deux violons. Delatour : DLT2373
Ces six pièces sont plus destinées aux professeurs qu’à leurs élèves, sinon à ceux qui s’apprêtent à leur tour à devenir des « maîtres ». Elles forment un ensemble où le style contrapunctique est dominant. N’est-ce pas ce qui est suggéré par le titre, explicité d’ailleurs par le compositeur ? Ces pièces difficiles mais profondément expressives sont vraiment à découvrir.

http://www.editions-delatour.com/fr/2-violons/2199-six-analexis-pour-deux-violons-9790232109343.html


Otto-Albert TICHY : Andante pour violon et piano. Delatour : DLT2377
L’auteur (1890-1973) est un organiste chef de chœur et compositeur tchèque qui fut élève de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. On découvrira avec beaucoup d’intérêt et de plaisir cet Andante lyrique, expressif, d’une grande beauté d’un compositeur dont l’œuvre importante et abondante est trop peu connue en France.


http://www.editions-delatour.com/fr/violon-et-piano/2193-andante-pour-violon-et-piano-9790232109374.html


Armand MERCK : Andante pour violon et piano. Delatour : DLT2376
Arnaud Merck (Liège 1883 – Meudon 1963) fut, comme Otto-Albert Tichy, élève de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. S’inscrivant dans la lignée post-franckiste, son œuvre, longtemps méprisée, a cependant été soutenue par beaucoup, y compris Olivier Messiaen. Cet Andante ne manque certes pas de lyrisme et de beauté harmonique, mais révèle aussi une véritable personnalité qu’on ne saurait réduire à ses options esthétique. C’est donc une œuvre à découvrir et à faire connaître.

http://www.editions-delatour.com/fr/violon-et-piano/2195-andante-pour-violon-et-piano-9790232109350.html




David LAMPEL : Sonate pour violon et violoncelle. Delatour : DLT2375
Ce dialogue entre deux personnages, l’un féminin, le violon, l’autre masculin, le violoncelle n’est pas sans évoquer, parait-il, les « scènes de la vie conjugale » d’Ingmar Bergman. Il en a en tout cas la passion et la violence, avec cependant, des moments plus paisibles. Un rappel (involontaire nous dit l’auteur) du fameux thème de Tristan qui aboutît sur l’accord non moins fameux constitue le thème de la deuxième partie de l’œuvre.



http://www.editions-delatour.com/fr/violon-et-autre-instrument/2197-sonate-pour-violon-et-violoncelle-9790232109336.html




Francis COITEUX : Mon ami piano. Concertino pour piano et orchestre symphonique. Delatour : DLT1921
De difficulté moyenne, cette partition met en œuvre un véritable orchestre symphonique au complet. La durée de l’œuvre est d’environ quinze minutes. Trois mouvements s’enchainent, comportant chacun une importante cadence pour le piano. Après un allegro giocoso, un lento expressif comporte un développement « jazzy » avant le retour du thème. Le tout débouche sur un ternaire joyeux. L’ensemble, fort agréable, vise donc un orchestre de conservatoire d’un bon niveau. Le pianiste devra peut-être être plus que moyen…


http://www.editions-delatour.com/fr/piano-et-orchestre/2374-mon-ami-piano-concertino-pour-piano-et-orchestre-symphonique-conducteur-9790232108834.html


Francis COITEUX : Le castel animé pour orchestre d’harmonie. Delatour : DLT1966
De difficulté moyenne, cette œuvre autobiographique relève de l’atmosphère du dessin animé. Encadrés par une musique qui sert à la fois de générique de début et de fin, des portraits ou des scènes vécues se succèdent, évoquant le château de la Grand-Front d’Angoulême qui abrita la jeunesse de Francis Coiteux. Cette musique bien réjouissante est abordable par des élèves de niveau moyen.

http://www.editions-delatour.com/fr/orchestre-d-harmonie/2381-le-castel-anime-pour-orchestre-d-harmonie-conducteur-9790232108834.html


Dynam-Victor FUMET : Le Mystère de la Terre pour orchestre symphonique. 
Delatour : DLT2198
Rappelons simplement que D.-V. Fumet (1867-1949) fut un remarquable organiste, en même temps qu’un musicien et compositeur à la vie mouvementée. Les éditions Delatour continuent de nous proposer ces œuvres trop peu connues d’un musicien mystique. Celle-ci commence par un largo et se continue par un allegro. Elle passe successivement par des moments paroxystiques et des passages méditatifs.  La filiation franckiste est certes présente, mais le langage est profondément original et d’une grande beauté. Un enregistrement a été fait en 2012 à Saint Pétersbourg en première mondiale disponible à http://www.hybridmusic.com/03_le_catalogue_03.php


http://www.editions-delatour.com/fr/orchestre-symphonique/2385-le-mystere-de-la-terre-pour-orchestre-symphonique-materiel-9790232109855.html



Raphaël FUMET : Symphonie de l’âme – Symphonialis Anima pour orchestre symphonique. Delatour : DLT2199
Fils du précédent, Raphaël Fumet (1898 – 1979) fut un compositeur tout à fait attachant loin des querelles de chapelle. Son œuvre, originale, s’inscrit dans la continuité de celle de son père. Celle-ci, écrite dans les années soixante, intègre, selon la philosophie de l’auteur, tout un passé musical. Elle comporte deux parties : une partie qu’on peut qualifier d’extatique, et une partie fulgurante également d’une grande beauté. Un enregistrement se trouve sur le même CD que Le mystère de la Terre : 
http://www.hybridmusic.com/03_le_catalogue_03.php


http://www.editions-delatour.com/fr/orchestre-symphonique/2386-symphonie-de-l-ame-pour-orchestre-symphonique-conducteur-9790232109725.html



Daniel Blackstone
L'Éducation Musicale

Presse livres - La musique au risque des images, sous la direction de Françoise Zamour

http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0614.htm#_lien5

Sous la direction de Françoise Zamour

Collection Filigrane

La musique au risque des images


http://www.editions-delatour.com/fr/musicologie-analyses/2323-la-musique-au-risque-des-images-9782752102218.html


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Françoise ZAMOUR (dir.) : La musique au risque des images. Sampzon, DELATOUR FRANCE (www.editions-delatour.com), Collection Filigrane, 2014, DLT2405, 223 p. – 23 €.

La notion d’« image » regroupe aussi bien les enluminures, les caricatures que la sculpture, les représentations de musiciens (guitariste, pianistes, violoncelliste, homme-orchestre) que la dramaturgie, le cinéma, le jazz. Les exemples examinés se situent aux XIIIe-XIVe siècles, au XIXe siècle et à l’époque contemporaine. Autrement dit, sous un titre surprenant au premier abord, 13 auteurs faisant appel à des documents significatifs, étudient systématiquement — à partir d’un flirt entre image et musique — ce que « l’image nous apprend de la musique ». Au départ, leur démarche repose sur une gageure, « un risque » ; en fait, cette problématique assez récente de la représentation relève de la « transdisciplinarité » à la mode, après la pluridisciplinarité.

Au cours de deux Colloques internationaux ayant pour dénominateur commun la relation entre image et musique sous toutes ses facettes, de nombreux paramètres ont été agités : formes de « captation », de présentation de la musique, du jazz par le cinéma. Ce numéro 2 de la Collection Filigrane, avec son quadruple objectif : « Musique-Esthétique-Science-Société » révèle l’esprit d’ouverture des Éditions Delatour France et de l’École Normale Supérieure. Il intéressera, à plus d’un titre, les musicologues, ethnomusicologues, littéraires et dramaturges, ainsi que les fervents de jazz et de cinéma. En fonction de ses centres d’intérêt, chaque lecteur y trouvera de quoi réfléchir et satisfaire sa curiosité intellectuelle et artistique. Pour l’œil et pour l’oreille, le « risque des images » en vaut largement la peine.
Édith Weber

Presse livres - Les corpus de l'oralité, de Mondher Ayari et Antonio Lai

http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves0614.htm#_lien5

Mondher Ayari

Antonio Lai

Collection Culture et cognition musicale

Les corpus de l'oralité
 
http://www.editions-delatour.com/fr/musicologie-analyses/2326-les-corpus-de-l-oralite-9782752102058.html

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Mondher AYARI, Antonio LAI (dir.) : Les corpus de l’oralité. Sampzon, DELATOUR France (www.editions-delatour.com), Collection Culture et cognition musicales, 2014, DLT2388,  338 p. –  35  €.

D’entrée de jeu, Michel Imberty, philosophe, psychologue et musicologue, spécialiste des processus cognitifs, rappelle que « la plupart des grandes cultures musicales ne sont pas de tradition écrite ». Le texte écrit dans le Traité de Boèce ne permet pas aux musicologues de reconstituer le texte de la musique ; par ailleurs, plus proches de nous, Simka Arom, spécialiste des musiques d’Afrique Centrale, soulève la problématique de la « fixation par l’écrit d’un répertoire complètement oral et transmis de génération en génération ». L’objectif de cette publication collective vise à une redéfinition de l’oralité — compte-tenu des données contemporaines de la musicologie et de l’ethnomusicologie sous l’angle de la transmission orale des répertoires non écrits — et des rapports entre improvisation et tradition d’interprétation ; sans oublier le concept de narrativité ou proto-narrativité (J.-J. Nattiez). Après la définition d’une « œuvre musicale orale », difficile à cerner, celle-ci est replacée dans son contexte historique et social. En Occident, elle apparaît comme un art autonome. Les ethnomusicologues seront intéressés par les contributions portant sur l’Asie, la Turquie ainsi que la Tunisie, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine. Les hymnologues apprécieront à leur juste valeur les articles circonstanciés de Jacques Viret sur le chant grégorien et son interprétation de nos jours, en réaction contre les tendances et traditions marquées par les théories de Dom Moquereau et Dom Cardine en liaison avec le Motu Proprio de Pie X (1903). Marcel Pérès, en connaissance de cause, aborde le chant vieux-romain. Daniel Poisblaud — dans la perspective de la restauration du chant grégorien — traite la question primordiale : « Comment imaginer les sons à partir de l’écrit ? » Les théoriciens seront sensibles aux critères d’approche analytique des musiques d’Orient selon Jean-Claude Chabrier, à l’analyse de la monodie modale… Les interprètes seront renseignés sur la créativité dans un village sarde ou encore sur le violon arabe. Enfin, les spécialistes des sciences cognitives trouveront leur compte dans l’extraordinaire diversité et la complexité des corpus de l’oralité révélées dans toute leur ampleur jusqu’ici insoupçonnée. À suivre. 
Édith Weber

Agenda des auteurs - Maison Jean Vilar, Festival d'Avignon - Faut-il interdire le théâtre ou est-il déjà interdit ?



Rencontre et débat

"Faut-il interdire le théâtre, 

ou est-il déjà interdit"

Festival d'Avignon 2014

Maison Jean Vilar

mercredi 23 juillet 2014, 11h30



Rencontre autour du livre de Jean-Pierre Trifaux, dit Rabanel, "Linterdiction du théâtre - Eloge du dialogue et du vivant", Editions Delatour France, 2014


  


Dédicaces Salon du livre de Paris 2014