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lundi 8 avril 2013

Presse livres - Ernesto NAPOLITANO : MOZART Vers le Requiem. Les récits du bonheur et de la mort. Editions Delatour France

Ernesto NAPOLITANO

Mozart vers le Requiem 

Les récits du bonheur et de la mort

Collection Musique/Interprétations


DLT2073


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Actuellement, les préoccupations musicologiques se tournent également vers l’histoire et les critères de l’interprétation. C’est précisément le cas de la Collection Musique Interprétation qui propose des présentations, traductions et analyses d’œuvres marquantes. 

Ce titre implique à la fois des réflexions sur le bonheur et la mort et évidemment les problèmes d’attribution (douteuse ou non) de certaines parties du Requiem de Mozart. E. Napolitano, Professeur d’histoire de la musique à l’Université de Turin, a bénéficié d’un fac-similé du manuscrit du Requiem. Pour éclairer son propos, il évoque d’abord quelques problèmes : de la dramaturgie du bonheur ; du sacré, du sublime et de la mort qu’il situe dans divers contextes, notamment maçonnique. Il rappelle ensuite quelques circonstances de la vie de Mozart et, au chapitre 4, aborde le Requiem sous divers angles d’attaques : conscience du passé, dramaturgie, effroi face à la mort : Dies irae, Tuba mirum, Rex tremendae, Lacrimosa… La conclusion, assez neuve, concerne Mozart et les réactions de théologiens : Hans Urs von Balthassar, Karl Barth ou encore celle de Wolfgang Hildesheimer dans sa Biographie de Mozart (1977). 

L’Annexe rappelle l’histoire si controversée du Requiem après la mort de Mozart avec des textes d’époque à l’appui, des références très instructives au papier du manuscrit. Après les tentatives infructueuses de Josef Eybler, Franz Xaver Süssmayr a contribué à l’orchestration, révisé celle d’Eybler, terminé le Lacrimosa, composé les Sanctus, Benedictus, Agnus Dei et adapté la Communio et le Lux aeterna d’après la musique de l’Introitus et du Kyrie, comme il ressort du Schéma n°6 (p. 391). 

Cet ouvrage, très dense et très fouillé, oscillant entre le bonheur et la mort, ne peut être résumé, toutefois « le Requiem est observé ici comme un projet parallèle à celui de La Flûte enchantée : la dernière fable illuminée par le bonheur et la rencontre avec la nuit de la mort, les deux réflexions avec lesquelles Mozart prend congé de son siècle. » : c’est là que réside l’originalité de la démarche d’E. Napolitano.  

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