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mercredi 27 mai 2015

Recensions livres Delatour France - L'Éducation Musicale n°93 de juin 2015

Recensions de livres par Édith WEBER
 dans l'Éducation Musicale n°93 de juin 2015

Tom PHILLIPS : Le son dans ma vie. Sampzon,

DELATOUR FRANCE, 2015, 108 p., 35€ TTC

 

Les Éditions DELATOUR FRANCE viennent de publier, avec de remarquables qualités de présentation graphique et iconographique, un ouvrage exceptionnel et original. Il met en scène « un compositeur parmi les peintres » autour du motif conducteur : la relation des peintres avec la musique telle qu'elle est vécue par Tom Phillips (né en 1937), à la fois peintre et compositeur anglais. Il est introduit par Jean-Yves Bosseur — élève de Karlheinz Stockhausen et de Henri Pousseur, Docteur en Philosophie esthétique (Université Paris I), directeur de recherche au CNRS et professeur de composition au Conservatoire de Bordeaux — qui réalise une mise en situation avec de percutantes observations suivie d'un entretien avec l'artiste. Il s'agit d'une « sorte de journal visuel » révélant ses musiques et musiciens de prédilection (Richard Wagner : L'Or du Rhin…, Edward Elgar, Benjamin Britten, Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, mais aussi Ludwig van Beethoven, Gustav Mahler : Le Chant de la Terre) ou encore certains protagonistes et personnages d'opéra ainsi que des hauts-lieux de la musique (Royal Albert Hall, Linbury Theater à Londres, Kunsthalle de Bâle), et encore ses rencontres avec Madame Claude Pompidou, le compositeur américain Morton Feldman... Tous ces éléments ont fait l'objet de pastels, huiles, aquarelles, crayons, collages (depuis 1973), acryliques, diaporamas : autant d'hommages aux arts sonores et visuels et à leurs promoteurs. À cette introduction succède l'entretien très révélateur au fil de pages étayées de très nombreux documents iconographiques. Les lecteurs seront subjugués non seulement par la double personnalité de Tom Phillips, mais encore par les réactions prises sur le vif et les commentaires ponctuels. Grâce à Jean-Yves Bosseur, ils réaliseront ainsi combien « les partitions musicales de Tom Phillips où stimulants plastiques et musicaux parviennent enfin à se joindre dans une source unique, permettant notamment d'envisager la problématique de la notation et de la graphie à partir d'une double perspective que peu de compositeurs ont eu jusqu'ici la possibilité d'appréhender, bien plus qu'un à-côté de son activité de peintre, sa production musicale [avec titres anglais et allemands] instaure une dimension originale de la relation du musicien à la partition, dans un sens expérimental » (p. 15).
Sous la forme d'un entretien vivant, direct et éclairant, avec questions et réponses relatives à la genèse des œuvres et aux goûts esthétiques du « compositeur parmi les peintres », cette publication, d'une incontestable originalité et nouveauté, porte sur les stimulants plastiques et musicaux, sur les correspondances structurelles entre des formes musicales comme la fugue et sur les notations musicales et graphiques. À divers titres — il ne manque que le contexte sonore —, chaque illustration mérite l'attention autour de la formule : The Sound in my Life (Le son dans ma vie). Conformément aux objectifs de la Collection : bel exemple de « transversalité ».



Recensions partitions Delatour France - L'Éducation Musicale n°93 de juin 2015

Recensions de partitions par Daniel BLACKSTONE
 dans l'Éducation Musicale n°93 de juin 2015

 

OPERAS POUR ENFANTS

Bernard COL, musique, Cécile PRUNET, livret : La nuit des korrigans.  Opéra pour enfants (chœur et solistes). Delatour : DLT2513.
Il s'agit d'une œuvre importante puisque la durée du spectacle est d'environ quarante-cinq minutes. Un chœur d'enfant à une et deux voix, quatre rôles de solistes dont trois adultes, et un soliste secondaire enfant se partagent les rôles. L'accompagnement est prévu pour piano seul, mais un arrangement pour ensemble ou orchestre peut être obtenu sur commande.
L'argument est emprunté à l'imaginaire breton : korrigans et Ankou (figure de la mort) y jouent un rôle central. La musique est écrite dans un style romantique auquel se mêlent des références à la musique française du début du XX° siècle. Si l'œuvre a, évidemment, un côté très sombre, elle se termine cependant « dans un climat musical de joie et de libération, sur l'air traditionnel de la dérobée de Guingamp ». Souhaitons que beaucoup d'écoles de musique et de collèges se lancent dans cette aventure qui devrait être passionnante, d'autant que l'ensemble ne comporte pas de grande difficulté.

 
CHANT

Madeleine BLOY-SOUBERBIELLE : Deux mélodies  pour chant et piano. Delatour : DLT2417.
Remercions Alexis Galpérine de nous faire découvrir ce diptyque de celle qui était à la fois la fille de Léon Bloy et la femme d'Edouard Souberbielle, grand organiste et professeur qui eut pour élèves entre autres Michel Chapuis, André Isoir, Odile Bailleux…
Madeleine Bloy Souberbielle était aussi une musicienne, élève de Vincent d'Indy, dont le talent fut reconnu par Georges Auric, Francis Poulenc, et, bien entendu, son mari…
Le contraste entre les deux poèmes est extrême : dans Demain dès l'aube… Victor Hugo nous fais partager son cheminement vers la tombe de sa fille. La babillarde d'Antoine de Baïf  est au contraire un poème léger, bien dans la veine des poètes de la Pléiade. On aimera la délicatesse de l'écriture de ces mélodies écrites en 1948 et qui méritent d'être chantées et enregistrées rapidement.

ORGUE



Fernand de LA TOMBELLE (1854 – 1928) : Jeanne d'Arc. Suite d'épisodes symphoniques pour orgue. Delatour : DLT2478.

Remercions d'abord les éditions Delatour de publier pour la première fois cette œuvre monumentale d'un compositeur trop méconnu. Ce baron aux multiples talents, compositeur, pianiste et organiste, pédagogue, écrivain, poète, photographe, élève d'Alexandre Guilmant, Théodore Dubois et Camille Saint-Saëns fut un des fondateurs de la Schola Cantorum où, professeur d'harmonie, il comptera parmi ses élèves Déodat de Séverac, Blanche Selva, Auguste Le Guennant… Cette fresque sur Jeanne d'Arc est une œuvre monumentale puisqu'elle dure environ trois quarts d'heure. Lors de la création, le 4 juin 1905, elle était intitulée sur le programme « Poème symphonique de Jeanne d'Arc ». Reprenant toute l'histoire de Jeanne grâce à deux thèmes principaux qui parcourent la composition et à des motifs annexes, l'ensemble allie à la fois continuité et diversité. Il faut aller lire sur le site de l'éditeur la présentation ainsi que, dans la partition, la copieuse et passionnante introduction de celui qui a réalisé cette première édition : J-Emmanuel Filet.


 

Gabriel FAURÉ : Pelléas et Mélisande.  Transcription pour orgue de Louis Robillard. Delatour : DLT2134.
On connait la qualité des transcriptions  pour orgue de ce remarquable organiste et professeur. Les indications de registration et de répartition des plans sont conçues pour un instrument à trois claviers, mais il sera possible d'adapter en fonction de l'instrument dont on dispose, en respectant cependant l'esthétique de ceux que Fauré à connus… Bref, c'est un grand plaisir de pouvoir aborder ainsi ce répertoire.




GUITARE

Didier RENOUVIN : Passé (re) composé.  Etudes progressives pour guitare. Débutant à supérieur. Delatour : DLT1823.
A travers ces études, c'est toute une vie et une expérience d'enseignement que l'auteur nous livre. Beaucoup de ces études sont des hommages ou des clins-d'œil à tel ou tel compositeur ou guitariste connus, ou encore des exercices de styles. Bref il y a beaucoup de variété, de vie et de vraie musique dans ces études qui ne négligent pas, bien évidemment, le côté technique.




HAUTBOIS

Paul STERNE : Prélude  pour hautbois et piano. Facile. Delatour : DLT2287.
La mention « facile » risque d'induire en erreur. Certes, cette œuvre ne demande pas de grands moyens techniques, mais c'est avant tout une musique riche par ses harmonies délicates, son lyrisme, son caractère méditatif et parfois un peu champêtre.  C'est avant tout de la très belle musique qu'on pourra écouter intégralement sur le site de l'éditeur.

CLARINETTE

Paul STERNE : Soliloque  pour clarinette seule. Fin de second cycle. Delatour : DLT2512.
C'est une jolie pièce à l'aspect un peu mystérieux qui mettra en valeur les qualités tant technique que musicale du jeune clarinettiste. On peut écouter la pièce intégralement sur le site de l'éditeur.

SAXOPHONE


Charles BALAYER : Amusette, Ah musette  pour quatuor de saxophones. Moyen/avancé. Delatour : DLT2302.

Quelle jolie valse-swing ! Composée primitivement pour accordéon, elle sonne admirablement pour ce quatuor de saxophones. Après un intermède introductif, répété régulièrement, se déroulent des « chorus » qui se développent de huit en huit mesures. L'ensemble est joyeux, mais toujours avec ce brin de mélancolie du style « musette ». C'est en tout cas très réussi ! 




 

MUSIQUE DE CHAMBRE

Thierry PALLESCO : Sortilèges  pour quatuor à cordes. Moyenne difficulté. Delatour : DLT2351.
Trois mouvements pour ce quatuor. Le premier, Vivace,  après quatre mesures battant la pulsation, est entièrement construit sur une succession ininterrompue de croches jusqu'à quelques mesures de la fin. On a l'impression d'une sorte d'envoutement. Le court deuxième mouvement est un Lento en valeurs longues et très lyrique. Quant au troisième mouvement, on y retrouve le rythme lancinant du premier mouvement, parfois décliné en doubles croches, avec des envolées semblables à des fusées. On y retrouve toutes les qualités expressives et musicales de cet organiste et compositeur dont on pourra écouter sur Youtube les compositions pour orgue.



Thierry PALLESCO : Prélude pastoral et fugue  pour piccolo, hautbois et cordes. Moyenne difficulté. Delatour : conducteur DLT2350 – matériel DLT2350E.

Il s'agit d'un septuor : au piccolo et au hautbois se joint un ensemble à cordes au complet. Piccolo et hautbois font de courtes interventions qui ponctuent le discours des cordes. On connait le côté « pastoral » de ces deux instruments. L'ensemble possède les qualités musicales des œuvres de ce compositeur-organiste plus connu pour ses œuvres pour orgue. C'est vraiment de la belle musique !
 



Jean-Jacques WERNER : Ils s'appelaient Pierre et Paul.  Elégie pour Violon solo, Alto solo & orchestre à cordes. Solistes et réduction piano. Delatour : DLT2444. Conducteur : DLT2443.
Cette œuvre est un « Hommage aux combattants de la Grande Guerre 14-18 » Ecrite en 2013, elle a été créée à Nancy le 17 mars 2014. Cette pièce poignante s'inscrit bien dans le regard que nous portons aujourd'hui sur cette période de l'histoire. L'auteur cite en conclusion de son œuvre cette phrase du prêtre et poète allemand Séverin-Anton Averdonk : « Un monstre vint, surgi des abîmes de l'enfer, il grandit entre le ciel et la terre, et ce fut la nuit ». Que dire de plus ?
Gérard HILPIPRE : Symphonie de chambre  pour 7 instruments solistes. Assez difficile. Delatour : DLT2411.
Il s'agit de la réécriture en 2014 d'une œuvre écrite en 1987. Les sept instruments sont une flûte, une clarinette (alternant avec la clarinette-basse), violon, alto, violoncelle, piano et percussions. L'œuvre est constituée de cinq sections qui s'enchaînent. Chacune offre un paysage différent, en contraste avec le précédent, onirique, lyrique, contemplatif… Il y a donc beaucoup de poésie et de charme dans cette œuvre passionnée. 


 
Jean-Charles GANDRILLE : Près des fleuves de Babylone  pour violon et orgue. Difficile. Delatour : DLT2477.
Cette œuvre est inspirée par le Psaume 136, dont on ne retient souvent que la première phrase « Près des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion. » Mais ce chant du peuple juif déporté à Babylone contient aussi des accents terribles : si la danse est présente aussi dans ce psaume, c'est en souvenir de Jérusalem ; et le dernier verset exprime toute la soif de vengeance des déportés : « Fille de Babel, la dévastée, heureux qui te rend la pareille, le mal que tu nous as fait ! Heureux qui saisit tes enfants, et les écrase sur le roc ! ». Tout cela se retrouve dans cette œuvre tendue, haletante, à la fois pleine de nostalgie et de brutalité.






 



Recensions de partitions par Daniel BLACKSTONE

l'Éducation Musicale n°92 de mai 2015





MUSIQUE CHORALE

Guy LECLERCQ : Messe brève  pour chœur de 4 à 6 voix mixtes et orgue. Assez difficile. Delatour : DLT2364 (version 4 voix).
Dans l'esprit des « messes brèves », cette œuvre comporte simplement les trois pièces : Kyrie, Sanctus et Agnus. On en retiendra la fidélité au texte et à sa prosodie, la brièveté de chacune des pièces, des harmonies fluides créant une grande atmosphère de recueillement même dans le Sanctus, dont les éclats ne nuisent en rien à l'intériorité. C'est une belle œuvre, difficile mais qui mérite qu'on s'y consacre pleinement. Attention : il y faudra un organiste expérimenté.

Guy LECLERCQ : Salve Regina  pour chœur mixte à 5 voix et orgue. Moyenne difficulté. Delatour : DLT2493.
L'auteur suit fidèlement le texte par un discours quasi homorythmique avec des harmonies délicates pleines d'intériorité. Cette prière à la Vierge sereine et confiante est à la fois simple et belle. La partie d'orgue n'est pas très difficile.

ORGUE

Guy LECLERCQ : Espérance  pour orgue. Delatour : DLT2359.
Cette œuvre, à la fois lyrique et brillante ne manque pas de profondeur. On pourra l'écouter intégralement sur le site de l'éditeur (et sur You tube). Elle demande un instrument riche en couleurs et avec, si possible, trois claviers. Les recherches de timbres ne sont pas gratuites et trahissent ces élans d'espérance suggérés par le titre.
 
 
 
Jean-Jacques WERNER : Dans le souvenir de Frescobaldi…  4 courtes inventions pour orgue. Organistes Alsaciens Vol. 31. Assez facile. Delatour : DLT2420.
Canzone, Ricercar, Laude, Méditation : ces quatre courtes pièces sont destinées aux élèves organistes, mais ne sont pas des œuvres « d'étude » : ce sont quatre méditations qui trouveront tout naturellement leur place dans un office. La seule exigence technique est de disposer d'un instrument à deux claviers pédalier. Quant à la qualité de la musique, qu'en dire sinon que c'est du Jean-Jacques Werner ?
 

FLÛTE

Paul STERNE : Pan's Morning  pour flûte seule. Assez facile. Delatour : DLT2508.
Assez facile, au sens où elle ne demande pas un grand niveau technique, cette pièce exige cependant une grande maîtrise de l'instrument pour qu'on puisse en goûter toute la poésie, tout le raffinement de timbres et, nous oserons dire, d'harmonie. « Calme, extatique », tel est le caractère que propose l'auteur. On ne peut s'empêcher de penser au Prélude à l'après-midi d'un faune »… Cette pièce pourrait facilement constituer un « bis » dans un récital : elle mérite d'être jouée en concert. On peut l'écouter intégralement sur le site de l'éditeur.

Jean-Christophe ROSAZ : Qì au commencement était le souffle…  pour flûte alto en Sol et petite percussion ad libitum. Assez difficile. Delatour : DLT2486.
Le caractère chinois qui donne son titre à la pièce évoque donc le souffle, le souffle créateur que l'on retrouve dans la culture chinoise, mais aussi dans la culture indienne. L'auteur ne parle pas de la culture hébraïque, et pourtant la  « Ruah », traduit en grec par le « pneuma », n'est-il pas l'esprit, le souffle créateur qui planait sur les eaux au début de la Genèse et qui donne vie à toute créature ? Peu importe : l'œuvre traduit physiquement l'apparition, la naissance de ce souffle et sa force vitale en faisant éprouver à l'instrumentiste comme à l'auditeur cette genèse du souffle puis du son. Il faudra, en écoutant cette pièce (et en la jouant) se laisser porter par l'esprit-souffle.

Jean-Christophe ROSAZ : Ariake  pour flûte seule. Assez difficile. Delatour : DLT2473.
L'auteur présente ainsi son œuvre : « La lampe ARIAKE - terme qui désigne la lune pâle encore visible à l'aube - était une lampe traditionnelle japonaise de l'époque EDO (XVII - XIX ème siècles). Elle restait allumée toute la nuit et était faite d'un support cubique ajouré surmonté d'un "boîtier-foyer" que l'on faisait coulisser à l'intérieur de celui-ci pour réduire l'intensité lumineuse.
Cette composition est une évocation poétique de la lampe ariake qui brûle dans la nuit avec ses variations d'intensité et de l'obscurité qui l'entoure jusqu'à ce qu'elle se transforme en rayon de lune au lever du jour. »
Utilisant toutes les techniques contemporaines de la flûte ainsi que la spatialisation de l'interprète, cette œuvre est très délicatement poétique.
 

Jean-Christophe ROSAZ : Trinity  pour 3 flûtes. Moyen. Delatour : DLT2485.
On pourra lire sur le site de l'éditeur la présentation qui est faite de cette œuvre (http://www.editions-delatour.com/fr/3-flutes/2495-trinity-pour-3-flutes-9790232110424.html ). Comment ne pas évoquer le film si beau d'Andreï Tarkovski, Andreï Roublev (1969 en France) et ne pas conseiller de le voir avant d'interpréter cette méditation sur l'icône de la Trinité ? Et bien sûr, il faudra aussi contempler l'icône pour elle-même… Attention, les trois flûtistes devront avoir chacun flûte en ut et flûte basse. Bien sûr il est fait appel aux techniques contemporaines de l'instrument. Une part non négligeable est laissée à l'improvisation des interprètes.


PERCUSSIONS

Guy LECLERCQ : Ondes  pour marimba. Moyen avancé. Delatour : DLT2361.
Voici une pièce qui mérite bien son nom. Ondes (stationnaires ou fuyantes), ondulations, résonnances, sensations de rebonds… L'interprète aura tout intérêt à écouter la version qui se trouve sur le site de l'éditeur. Quoi qu'il en soit, disons que le tout est fort agréable à entendre et ne manque pas d'intérêt. 


 
MUSIQUE DE CHAMBRE

Guy LECLERCQ : Bichromie  pour guitare et quatuor à cordes. Moyen avancé. Delatour : DLT2357.
« Bichromie est née d'une commande d'élèves en écriture musicale pour leur examen de musique de chambre dans le niveau perfectionnement. Le résultat obtenu fut la mention TB à l'unanimité. » Disons tout de suite qu'elle le mérite. Parler d'atonalité de veut pas dire grand-chose : certes, nous sommes au-delà de la tonalité, mais dans des effets de timbres et de chatoyances tantôt plus lyriques, tantôt plus rythmiques. C'est une œuvre bien séduisante.


Alexandre OUZOUNOFF : Nervures  pour flûte et percussion. Assez difficile. Delatour : DLT2511.
« Nervures » s'est imposé à moi avec la vision d'une énergie sans faille guidée dans des méandres de verdure, une pulsion de vie qui explose sous conduite, un trait qui illustre l'ordre dans cette géométrie complexe. » C'est ainsi que l'auteur présente cette œuvre, fruit d'une collaboration avec Meili Chuang, professeur de percussion au Conservatoire de Versailles. La place des percussions est particulièrement importante. L'œuvre joue sur les oppositions de timbres et de rythme des différents instruments mis en œuvre.


MUSIQUE D'ENSEMBLE

Guy LECLERCQ : Jeux  pour orchestre de cordes et percussions. Moyen. Conducteur. Delatour : DLT2360. Matériel : DLT2360E (E-score en PDF).
Cette commande du Conservatoire de Dijon et d'Hélène Bouchez, professeur au CNSM de Lyon est destinée à exploiter le contraste et les résonnances entre jeux d'attaque des cordes et rythmique des percussions. Il y a exploitation d'un thème lyrique souvent utilisé en canon et une cellule de cinq notes, le tout mis en œuvre dans une suite de variations aux atmosphères diverses.