L'interdiction du théâtre
Éloge du dialogue et du vivant
Rabanel
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Que reste-t-il de la clameur soudaine
qui s’éleva au sein du Festival d’Avignon 2005, pour dénoncer le
dépassement des limites et des frontières entre théâtre et performance ?
Qu’est-ce que représentent et signifient les évolutions du spectacle
vivant, au tournant des XXe et XXIe siècles ?
En
scrutant la création et l’expérience pratique, cet essai prend position
et développe une analyse critique du théâtre ultra-contemporain, d’ici
et d’ailleurs. Il interroge le vivant au niveau du dialogue et du drame,
ainsi qu’au niveau des composantes fondamentales propres aux arts
performatifs.
Lorsque l’élan vital
est privé de terrains d’expression, de voies de libération, par des
facteurs culturels, idéologiques, technologiques, sociétaux, il a
tendance à engendrer des figures, des formes, des matériaux et des
processus moribonds, inconnus, novateurs ou géniaux, tels qu’on les
observe dans les arts de la scène et de la rue, dans les créations
interartistiques, les performances intermédiales et postdramatiques.
À
partir de la haine viscérale que le théâtre suscite dans la société, il
est question de faire parler un théâtre interdit, pauvre et misérable ;
de caractériser en quoi consiste cette interdiction, cette indigence,
et, par conséquent, l’impossible avènement d’un art du spectacle capable
d’inventer la vie à sa façon, de toutes pièces, et non pas de l’imiter
ou de la représenter sous la forme d’une existence exsangue, dépossédée
de sa force, de sa tonicité, en un mot de l’appétit de vie.
Que reste-t-il de la clameur soudaine
qui s’éleva au sein du Festival d’Avignon 2005, pour dénoncer le
dépassement des limites et des frontières entre théâtre et performance ?
Qu’est-ce que représentent et signifient les évolutions du spectacle
vivant, au tournant des XXe et XXIe siècles ?
En
scrutant la création et l’expérience pratique, cet essai prend position
et développe une analyse critique du théâtre ultra-contemporain, d’ici
et d’ailleurs. Il interroge le vivant au niveau du dialogue et du drame,
ainsi qu’au niveau des composantes fondamentales propres aux arts
performatifs.
Lorsque l’élan vital
est privé de terrains d’expression, de voies de libération, par des
facteurs culturels, idéologiques, technologiques, sociétaux, il a
tendance à engendrer des figures, des formes, des matériaux et des
processus moribonds, inconnus, novateurs ou géniaux, tels qu’on les
observe dans les arts de la scène et de la rue, dans les créations
interartistiques, les performances intermédiales et postdramatiques.
À
partir de la haine viscérale que le théâtre suscite dans la société, il
est question de faire parler un théâtre interdit, pauvre et misérable ;
de caractériser en quoi consiste cette interdiction, cette indigence,
et, par conséquent, l’impossible avènement d’un art du spectacle capable
d’inventer la vie à sa façon, de toutes pièces, et non pas de l’imiter
ou de la représenter sous la forme d’une existence exsangue, dépossédée
de sa force, de sa tonicité, en un mot de l’appétit de vie.
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